Harmonie et Générosité : Le Chœur Piacer Canto soutient L’École du Bayon

En mars dernier, le Choeur Piacer Canto nous a fait l’honneur de donner trois concerts exceptionnels. Ces représentations, organisées en soutien à des causes qui leur tiennent à cœur, ont permis de récolter des fonds au profit de trois associations, dont L’École du Bayon.

 

Grâce à cette collecte, notre école a pu réaliser plusieurs projets cruciaux qui bénéficieront directement aux élèves. Tout d’abord, nous avons pu renouveler les ordinateurs de notre école primaire ainsi que de notre école de boulangerie et de pâtisserie. Ces nouveaux équipements informatiques permettent d’offrir à nos élèves des outils modernes et performants, essentiels pour leur apprentissage et leur préparation à un avenir prometteur.

En outre, une partie de cette généreuse donation a été consacrée au remplacement des batteries des panneaux solaires de l’école primaire. Ce projet, vital pour assurer un accès continu à l’électricité, s’inscrit dans notre engagement envers un développement durable et une gestion responsable de nos ressources.

Nous souhaitons remercier chaleureusement le Chœur Piacer’ Canto pour leur soutien indéfectible. Grâce à eux, L’École du Bayon peut continuer à offrir une éducation de qualité et un avenir meilleur à ses bénéficiaires.

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Les élèves de l’Institution Sainte Marie de RIOM soutiennent les enfants déplacés à RUN TAEK

Un Partenariat Durable : Le « Bol de Riz » de l’Institution Sainte Marie de Riom au Profit de L’École du Bayon.

Depuis plus de 10 ans, les élèves du collège et lycée de l’Institution Sainte Marie de Riom, sous l’organisation impeccable de Thérèse, participent à la traditionnelle manifestation du « Bol de Riz » en soutien à L’École du Bayon.
Ce rendez-vous annuel est devenu un symbole de solidarité et d’engagement pour l’éducation au Cambodge.

Cette année, l’événement s’est déroulé dans la cour de l’établissement sous un ciel ensoleillé, accompagné de musique khmère. Le riz a été distribué à chacun·e, qui a ensuite pu choisir de déguster son repas où elle et il le souhaitait. Une classe a accueilli les participant·es curieux·ses, où j’ai, comme chaque année, projeté et commenté un diaporama sur le Cambodge. Ce fut l’occasion de faire découvrir aux élèves et encadrants la richesse de ce pays : sa géographie, sa culture, sa religion, sa cuisine, et bien sûr, le travail que nous menons à L’École du Bayon. Les questions ont fusé, témoignant de l’intérêt et de la curiosité des jeunes pour ce projet.

Un moment particulièrement émouvant a marqué cette édition : Lucas, représentant l’ensemble des élèves, enseignant·es et l’équipe dirigeante, ainsi que sa classe de 6ème E, particulièrement investie cette année, m’a remis un chèque de 1960 €. Ce généreux don sera utilisé pour financer des cours de soutien destinés aux élèves transportés à Run Taek, se retrouvant dans des classes surchargées de 70 élèves.

Nous tenons à remercier chaleureusement tous les participant·es pour ce geste de solidarité qui contribue directement à améliorer l’éducation des jeunes Cambodgiens.

Grâce à vous, nous pouvons continuer à offrir un avenir meilleur à nos élèves.

Jacqueline Chouette – Présidente d’honneur 

Découvrez comment l’École du Bayon intègre l’art et la culture au cœur de son programme éducatif !

Découvrez comment l’École du Bayon intègre l’art et la culture au cœur de son programme éducatif !

Depuis maintenant 7 ans, notre école a le plaisir d’accueillir Gilles, un artiste talentueux spécialisé dans la création à partir de matières recyclées. Chaque année, il vient nous rendre visite pour proposer des projets artistiques uniques à nos étudiantes de l’École de Pâtisserie et aux élèves de l’École Primaire. Pendant trois semaines, en collaboration avec nos enseignants, il imagine et concrétise des installations artistiques visant à améliorer le quotidien de notre communauté scolaire.

Rejoignant cette belle initiative il y a deux ans, Nathalie, une artiste spécialisée dans les créations à base de bois flotté, enrichit notre projet commun.

Cette année, leur vision s’est concentrée sur la création d’un espace de lecture chaleureux pour nos étudiantes en pâtisserie, à la fois dans leur salle de classe et dans leurs dortoirs. Leur projet comprend la construction d’une bibliothèque et l’aménagement de l’espace avec des nattes et des coussins, invitant ainsi à la détente et à la découverte littéraire.

 

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Quant à l’école primaire, notre directeur Vanta a imaginé un projet tout aussi inspirant : un alphabet KHMER géant créé à partir de pneus inutilisés, offrant ainsi une approche ludique et innovante de l’apprentissage de la langue.

À l’École du Bayon, nous croyons fermement que l’art et la culture sont des éléments essentiels de l’éducation, et nous sommes fiers de voir nos étudiants s’épanouir grâce à ces initiatives créatives.

Proposer ces activités artistiques chaque année à nos élèves leur permet de s’ouvrir à de nouveaux horizons, de découvrir leur talent

Nous avons hâte de les retrouver l’année prochaine !

 

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Jean-Pierre et Michèle

Jean-Pierre et Michèle

Michèle, cadre chez Danone Eaux (Evian), découvre l’École du Bayon lors de sa création en 1997 par Marcel Bertaud, Directeur de Danone Japon et cofondateur du Bayon, avec lequel elle travaille. En 2006, Michèle et son mari Jean-Pierre, médecin de profession, sont venus à Siem Reap avec Marcel Bertaud pour visiter l’École du Bayon. Une expérience marquante, au plus près de nos bénéficiaires.

En 2016, ils décident de s’investir auprès de l’école du Bayon en soutenant l’éducation et la santé des jeunes. Touchés par nos élèves, sensibles au besoin de leur assurer une éducation de qualité à long terme, et conscients qu’une bonne santé est une condition indispensable à leur développement, Jean-Pierre est devenu référent médical de l’ONG, assisté par Michèle. L’École du Bayon est devenue pour eux comme une deuxième maison. À Siem Reap 6 mois par an, ils prennent en charge le bilan médical annuel de tous nos bénéficiaires, à savoir :

  • 184 élèves à l’école primaire
  • 20 étudiantes en pâtisserie
  • 20 étudiants en agroécologie
  • L’équipe en charge des programmes

La santé et le bien-être des individus sont des éléments fondamentaux pour leur épanouissement et leur capacité à mener une vie active et productive. Dans le cadre de notre mission au sein de notre organisation, nous avons entrepris une série d’actions visant à promouvoir la santé et à fournir une assistance sociale à ceux qui en ont besoin. Ce rapport présente en détail nos efforts dans ces domaines au cours de la période récente.

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Santé

La mise en place de bilans de santé pour tous les élèves et bénéficiaires constitue l’un des piliers des actions en matière de santé mises en place par Jean-Pierre pour l’école du Bayon. Cette initiative vise à détecter précocement d’éventuels problèmes de santé et à fournir les interventions nécessaires pour assurer le bien-être des élèves. Il a mis en place un programme de suivi dentaire pour tous les élèves depuis plusieurs années. Il a également assuré un suivi médical complexe pour plusieurs élèves présentant des conditions de santé spécifiques :

  • Colostomie pour un élève de l’école primaire
  • Prise en charge médicale pour une élève de l’école d’agroécologie souffrant de la colonne vertébrale suite à un accident de la circulation
  • Prise en charge médicale pour une élève de l’école de pâtisserie souffrant de la jambe, et nécessitant une intervention
  • Prise en charge médicale pour un élève universitaire souffrant de tuberculose

Grâce à son réseau de médecins compétents construit au fil des années, il est en mesure d’offrir une prise en charge médicale complète et des recommandations adaptées à chaque cas.

 

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Social

En parallèle de leurs actions en matière de santé, Jean-Pierre et Michèle ont mené une enquête approfondie sur les besoins des familles des élèves. En collaboration avec notre équipe sociale et notamment Romain, ils ont identifié les défis auxquels ces familles sont confrontées et mis en œuvre des solutions concrètes. Parmi les réalisations notables, ils ont facilité l’installation de filtres à sable et de latrines pour 160 familles, améliorant ainsi leurs conditions de vie et leur santé environnementale. De plus, ils ont assisté les travailleurs sociaux afin de les aider à renforcer leurs compétences pour répondre aux besoins des familles de manière emphatique.

 

Gestion Administrative

Dans le cadre de leurs activités, Jean-Pierre et Michèle ont également collaboré à la mise en place de l’outil de gestion « Team Desk », qui facilite la coordination et le suivi de nos actions (sociales, éducatives, sanitaires). Cette plateforme permet de gérer efficacement nos ressources et de garantir une meilleure communication au sein de notre organisation.

 

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Intervention Spécifique : « Run Ta Ek »

Jean-Pierre et Michèle connaissent bien nos familles et se rendent dans les villages de nos élèves chaque année. Profondément préoccupés par le déplacement récent de plusieurs familles à Run Ta Ek, ils ont décidé de suivre les conditions de déplacement des familles, afin d’évaluer avec les équipes sociales de l’ONG les besoins et d’apporter les solutions nécessaires en termes de logement, de soutien santé, social et éducatif.

L’objectif était de les accompagner vers une autonomie durable en renforçant leur capacité de résilience et en leur fournissant les ressources nécessaires pour améliorer leur qualité de vie. Grâce à ce travail, les équipes de l’École du Bayon avec Jean-Pierre et Michèle ont identifié l’aide dont ces « anciennes » familles avaient besoin (évaluation de l’aide, identification des partenaires, plan d’action et budget). Tout cela dans l’intention de donner les moyens aux élèves et à leur famille de sortir de cette situation précaire, un ancrage essentiel pour pouvoir étudier dans de bonnes conditions et faire naître ou renaître leurs projets d’avenir.

« Revenir apporter notre aide tous les 6 mois à l’École du Bayon est une évidence, c’est même une addiction dont nous ne cherchons pas à guérir.

Notre implication est largement récompensée par les sourires des familles et la joie de vivre des élèves »

Michèle et Jean Pierre

 

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Ronouch, coordinatrice du programme Social et Santé : un rôle clé auprès de nos bénéficiaires

Ronouch, coordinatrice du programme Social et Santé : un rôle clé auprès de nos bénéficiaires

Ronouch est la nouvelle coordinatrice du programme social et de la santé à l’école primaire. Elle nous raconte son quotidien et les actions qu’elle mène tout au long de l’année et notamment la visite annuelle des familles.

Quelles sont les principales actions que tu mets en œuvre à l’école primaire ?

Distribution Kits d'Hygiènes Ecole primaire

À l’école primaire, je m’occupe de plein de choses différentes. Je participe notamment aux conseils de classe qui ont lieu chaque trimestre pour faire le point sur les besoins de chaque élève et les résultats des évaluations. Je m’occupe aussi du suivi de santé et d’hygiène de chacun (Gestion du budget annuel pour l’achat des kits d’hygiène, gestion de la distribution des kits, travailler avec les cliniques et hôpitaux partenaires, faciliter et organiser le séjour des enfants qui se font soigner en dehors de la province de Siem Reap).

Je soutiens et stimule la bonne fréquentation scolaire des élèves en effectuant un contrôle régulier des absences et je les encourage dans leur apprentissage en essayant de trouver une solution plus professionnalisante si l’élève ne veut plus venir à l’école.

Mon rôle est également de superviser et de coordonner le recrutement des élèves de l’école primaire du Bayon (collecter les candidatures, sélectionner les élèves), d’assurer la visite annuelle des familles (créer un planning de visite au domicile des familles, remplir la base de données, assurer un compte-rendu avec l’équipe de l’école primaire), d’engager les familles dans le processus de scolarisation de leur enfant par le biais de réunions, d’ateliers et de soutien alimentaire ou médicamenteux lorsqu’elles en ont besoin.

Peux-tu expliquer en quoi consiste la visite annuelle des familles qui a lieu chaque année ?

Nous réalisons la visite des familles une fois par an. Au cours de l’année académique 2021-2022, nous avons 253 élèves et 184 familles qui ont en moyenne 2 enfants dans notre programme. L’objectif de cette visite est d’en savoir plus sur la situation familiale de nos bénéficiaires et sur son évolution afin de déterminer leur niveau social pour la nouvelle année scolaire. A la fin de toutes les visites, une réunion avec toute l’équipe est organisée pour présenter la situation sociale de chaque famille et ainsi établir un niveau social.

Quelles sont les questions posées pour déterminer ce niveau social ?

Nous avons 6 catégories de questions à poser à chaque famille pour pouvoir analyser au mieux quel va être leur niveau social.

Tout d’abord, nous leur posons des questions sur la famille, combien y’a-t-il de membre dans la famille actuellement, y-a-t-il eu des naissances ou des décès ? Ont-ils un emploi actuellement et si oui, quel est-il ? Les membres de la famille sont-ils en bonne santé ?

Ensuite, viennent les questions concernant le logement et leurs différents biens, pour savoir avec quels types de matériaux sont construites leurs maisons ? Comment est leur installation sanitaire ? Comment ont-ils accès à l’eau ? Ont-ils accès à l’électricité ? Est-ce qu’ils ont leur propre champ ou terrain à côté de leur habitation et quel est le prix ? Quelle est la taille de leur maison et du terrain ? Combien ont-ils de motos ? Ont-ils des animaux ? Possèdent-ils une voiture, un tracteur ou tout autre véhicule ?

Enfin, viennent les questions concernant les revenus et les dépenses. Nous cherchons à établir une moyenne de leurs biens matériels et financiers qui nous permettent, à la fin de la visite, de faire correspondre ces réponses à nos critères et donc d’évaluer leur niveau de vie actuel.

Comment se déroule chaque visite ?

Ronouch en visite chez une famille

Tout d’abord, nous devons établir un planning des visites annuelles avec la date et l’heure. Nous essayons toujours de regrouper les visites des familles qui habitent dans le même village. Trois à quatre visites sont prévues par demi-journée et nous nous rendons au sein de chaque domicile de chaque famille. Après avoir terminé la visite des familles, nous présentons les résultats lors d’une réunion d’évaluation pour discuter du niveau social de chaque famille et informer chaque membre de l’équipe de la situation de chacune d’entre elles.

Qu’est ce qui est le plus challengeant lors de ces visites ?

Comme les familles sont toutes éparpillées dans des villages autour des temples d’Angkor, il est parfois difficile de se souvenir de l’endroit où vivent nos 184 bénéficiaires tout en sachant qu’elles n’ont pas d’adresses postales. La région des temples est une immense forêt dont le terrain n’est pas toujours simple à maîtriser. Il faut donc du temps pour mieux les connaître et toujours les prévenir de notre visite en amont.

Quels sont les moyens par lesquels les familles peuvent te contacter pour signaler une situation compliquée ?

Lors de ma prise de fonction en tant que coordinatrice du programme social et de la santé à l’école primaire, je me suis présentée auprès de chaque famille et je leur ai donné un numéro pour me contacter à tout moment. Si je ne suis pas joignable, la famille peut toujours joindre l’équipe de l’école primaire qui me transmettra l’information.

Des abeilles pour les mamans de l’Ecole du Bayon

Des abeilles pour les mamans de l’Ecole du Bayon

Lancé en 2021 par l’Unesco et Guerlain, le programme Women for Bees, dont la marraine est Angelina Jolie, a pour but de promouvoir l’apiculture à travers le monde tout en renforçant le rôle des femmes au sein de leur communauté.

Avant d’avoir une dimension sociale, le programme est principalement axé sur la protection et le repeuplement des abeilles, responsables de 90% de la pollinisation des fleurs sauvages à travers le monde. Aujourd’hui menacées par le dérèglement climatique, l’UNESCO prévoit d’installer 2500 ruches dans 25 réserves de biosphère à travers le monde : en France, en Italie, en Bulgarie, en Slovénie, en Russie, en Ethiopie, au Rwanda, en Chine ainsi qu’au Cambodge. En effet, la région du Tonlé Sap constitue une des plus grandes réserves de biosphère actuelles et la majestueuse forêt entourant les temples d’Angkor un lieu propice à leur développement.

L’initiative vise à étudier les bénéfices de la pollinisation tout en mettant les femmes au cœur de l’action. Métier majoritairement masculin, le programme Women for Bees, Des Femmes pour des Abeilles en français, encourage les femmes à être des « conceptrices du changement » en devenant apicultrices. La formation se déroule sur plusieurs semaines et consiste à enseigner à ces femmes les techniques d’une apiculture durable, les encourageant ainsi à apprendre et devenir de vraies expertes dans le domaine, avant de pouvoir étendre leurs connaissances à d’autres.

Au Cambodge, l’enjeu est de protéger les abeilles sauvages du pays, regroupant 4 espèces au total, là où en France qu’une seule espèce existe. Eric Guérin, biologiste français et spécialiste de la conservation des abeilles sauvages d’Asie et de l’apiculture durable, est en charge du programme à Siem Reap et forme 6 femmes au métier d’apicultrice, en travaillant avec l’une des espèces d’abeilles asiatiques qui existe ici, « l’apis cerana ». Sur ces 6 femmes, 4 sont des mamans dont les enfants sont à l’Ecole du Bayon.

 « Au-delà de l’apprentissage de compétences techniques, cette formation est l’opportunité pour elles de s’émanciper, par la prise de conscience qu’elles sont finalement capables de le faire. Toutes, la première fois, et comme souvent au Cambodge parmi les populations les plus défavorisées et notamment les femmes, répondent qu’elles ne sauront pas faire, ou qu’elles n’ont pas les moyens d’apprendre. Et finalement, elles ont été elles-mêmes surprises de leur capacité à se former sur le sujet. » explique Eric, qui travaille avec elles chaque semaine sur le terrain.

Situées dans l’enceinte des temples d’Angkor, ces futures apicultrices sont toutes issues d’un milieu défavorisé, critère de sélection pour faire partie du projet : si l’objectif numéro 1 est de préserver les abeilles, symbole fragile d’une planète abimée par le dérèglement climatique, l’objectif numéro 2, tout aussi important, est de renforcer les compétences des femmes à travers le monde en les incluant dans la préservation d’un environnement durable.

Eric explique qu’au cours des semaines, elles se sont transformées : « les femmes que j’ai aujourd’hui en face de moi ne sont pas les mêmes qu’il y a 4 mois. Elles ont gagné en assurance, s’expriment librement, donnent leur opinion. Leur transformation est remarquable, tout comme leur envie d’apprendre. »

Elles ont, plus que d’autres, un rôle important à jouer, notamment lorsque l’on sait qu’elles sont les premières impactées par le réchauffement climatique à travers le monde (PNUD), et que les conséquences de ces dérèglements entraînent des inégalités indirectement liées aux questions de genre et d’oppressions sociales auxquelles les femmes du monde entier font face aujourd’hui (Nations Unies).

A l’issue de la formation donnée par Eric Guérin, nos apicultrices en herbe travailleront conjointement avec certains guides des temples d’Angkor pour proposer aux touristes une visite de leurs ruches et une séance de sensibilisation à la préservation des abeilles à travers le monde. Cette activité leur permettra également de pouvoir générer un revenu complémentaire à leurs activités quotidiennes, améliorant ainsi leurs conditions de vie actuelles.

« La visite des ruchers par les touristes sera très importante, car cela permettra à ces femmes de voir que ce qu’elles font intéresse des gens du monde entier, qu’elles ont des choses à apporter et que ce qu’elles maîtrisent maintenant, peu de gens savent le faire également. »

Angelina Jolie est notamment venue leur rendre visite récemment, sur leurs terrains, pour les encourager et constater les progrès. C’est une chance inouïe pour elles de s’affirmer et de prendre confiance en elles, au sein de leurs communautés.

C’est également l’occasion pour ces femmes de partager leurs connaissances aux jeunes et moins jeunes de l’Ecole du Bayon qui les entourent et d’aider ainsi les autres à s’élever autour d’elles.

Écrit par Pénélope Hubert, responsable de la communication à l’Ecole du Bayon.