Concert de soutien à l’École du Bayon – Piacer’ Canto

Concert de soutien à l’École du Bayon – Piacer’ Canto

Le Chœur Piacer’ Canto nous fait un grand honneur en proposant 3 dates de concert en soutien à notre association.

LA GRANDE MESSE EN UT MINEUR, Concerto pour violon n°3 de MOZART, par le Chœur Piacer’ Canto – Académie Symphonique de Paris.

3 DATES :

Vendredi 15 Mars 2024 à 20h45
Église Saint Sulpice, Place Saint Sulpice, Paris 6

Mardi 19 Mars 2024 à 20h45
Église Saint Germain des Prés, 3 Place Saint Germain des Prés, Paris 6

Jeudi 4 Avril 2024 à 20h45
Église Saint Honoré d’Eylau – 66 bis Av. Raymond Poincaré, Paris 16.

Pour qui et pourquoi ces concerts ?

Les recettes des concerts, déduction faites des frais incompressibles liés à l’organisation et à l’intendance de ces concerts sera versée au 3 associations caritatives suivantes :

– L’École du Bayon
– Enfance et Cancer
– V.C.V

Réservez vos places

Plein tarif : 30€
Prévente : 26€
Tarif réduit (-25ans) : 16€

Création d’un jardin ludique à l’école primaire

Création d’un jardin ludique à l’école primaire

Ces derniers mois à l’école primaire, un projet de création de jardins potagers pédagogiques, ludiques et écologiques a vu le jour en co-création avec les professeurs de l’école d’agroécologie.

Ce projet vise à sensibiliser les élèves à l’écologie et à l’environnement, tout en les initiant de manière ludique aux pratiques simples du maraîchage. À travers ces jardins et potagers que les enfants dessinent et conçoivent accompagnés par leurs professeurs, ils peuvent ainsi expérimenter, apprendre et s’exprimer en même temps.

rencontre des anciens éléves du l'école du bayon
team building école du bayon
meeting école du bayon

Certains espaces pédagogiques sont conçus de manière géométrique et sont accompagnés de petits écriteaux donnant le nom des formes en anglais et en khmer. L’apprentissage allie ainsi géométrie, jardinage et initiation aux langues, le tout de manière ludique.

Ces jardins potagers ont également pour objectif d’alimenter une partie des besoins de la cantine. Les enfants retrouvent donc dans leurs assiettes les légumes qu’ils ont plantés, vus pousser et récoltés. Les potages sont composés d’aubergines, de haricots, de salades, de riz, d’herbes aromatiques et d’une serre à champignons, de quoi proposer des repas sains et équilibrés lors des repas.

rencontre des anciens éléves du l'école du bayon
team building école du bayon
Fin d’année scolaire pour l’école d’Agroécologie et de Pâtisserie

Fin d’année scolaire pour l’école d’Agroécologie et de Pâtisserie

Après une année de formation en agroécologie et pâtisserie, suivie d’un stage de 4 mois, nos étudiants se lancent dans le monde professionnel.

En rétrospective, de septembre à mi-décembre, les étudiants ont effectué des stages pratiques pour mettre en pratique les techniques étudiées. Cela leur a procuré des compétences précieuses pour leur futur emploi.

Les étudiants ont exploré différents domaines, certains travaillant dans des fermes avec des animaux, tandis que d’autres se sont concentrés sur la culture du poivre ou le maraîchage. Les étudiants en pâtisserie ont effectué des stages dans des hôtels et des restaurants.
De nombreux étudiants ont choisi de faire leur stage dans des endroits tels que Phnom Penh, Siem Reap, Battambang et Kampot, élargissant ainsi leurs horizons.

rencontre des anciens éléves du l'école du bayon
team building école du bayon
meeting école du bayon

« Je m’appelle Loeu Sameng, j’ai 20 ans, je viens de Rotanah Kiri et je suis étudiant en troisième année à l’École d’Agroécologie de Bayon Education and Development.
Pendant mon année d’études, j’ai appris la transformation alimentaire, l’élevage et l’agriculture. Mon stage de 3 mois dans une ferme bovine à Kandal m’a apporté de nouvelles compétences dans le travail avec les vaches, le travail d’équipe, le leadership et le marketing. Merci à l’École d’Agroécologie et à Bayon Education Development ! »

rencontre des anciens éléves du l'école du bayon
team building école du bayon
meeting école du bayon

Après le stage, les étudiants ont présenté leurs rapports à un jury composé d’enseignants et de professionnels. Ensuite, lors de la cérémonie de remise des diplômes, les 20 étudiants de la promotion 2023 ont reçu fièrement leurs diplômes en agroécologie et pâtisserie.

Nous leur souhaitons tout le succès dans leur prochaine aventure !

Entre partage et échanges pédagogiques à l’école d’agroécologie.

Entre partage et échanges pédagogiques à l’école d’agroécologie.

Au cours du mois de mars, nous avons eu le plaisir d’accueillir Pauline, Directrice du pôle volontariat chez Planète Urgence. Venue en tant que volontaire durant ses deux semaines de congés solidaires, elle a travaillé au sein de notre équipe pédagogique de l’école d’agroécologie.

Son rôle a été d’appuyer l’équipe des professeurs afin de diversifier leurs techniques pédagogiques comme l’animation des cours, la place du professeur et celui de l’élève. Le but étant de réussir à motiver les élèves qui se trouvent en décrochage scolaire.

Pauline a pu ainsi découvrir le Cambodge et observer les différences culturelles. Elle souligne la curiosité des élèves qui est plus présente chez les cambodgiens que les français. Les étudiant(e)s font également preuve de bienveillance et d’entraide entre eux, ce qui donne un climat favorable pour l’apprentissage. L’usage de l’autorité n’est que très peu utilisé.

Dans une volonté d’accroitre la qualité de notre enseignement, sa venue a permis d’apporter de nouvelles techniques d’évaluations avec des ateliers de construction basés sur l’intelligence collective, face à des étudiant(e)s presque adultes. Pour cela, ils ont ensemble beaucoup utilisé le photolangage avec notamment des cartes Metafox. Au début le retour sur l’exercice était timide, les étudiant(e)s faisaient face à leurs émotions et leurs sentiments, ce qui n’est pas culturel au Cambodge. Petit à petit, à force de pratique hebdomadaire, ils ont su se libérer. De plus, les cartes de coaching ont différentes significations avec la culture, ce qui amène les étudiant(e)s à aller plus loin que le sens de la carte et les pousse dans leur réflexion.

Cela laisse place à une grande créativité que l’on ne possède pas en France en termes d’enseignement. Pauline a vécu cette expérience comme une riche aventure humaine en termes d’échange et de compréhension de la culture, où il est important de poser des questions avant l’exercice afin de s’adapter aux étudiant(e)s. Elle a particulièrement aimé parler de méditation et de relaxation du corps. En effet au Cambodge, on met beaucoup de savoir-faire en application mais pas les émotions et les sentiments. Les élèves ont apprécié cette nouvelle approche.

Notre équipe pédagogique a été très ouverte à l’idée de se former davantage à la pédagogie. Elle est très contente d’avoir pu bénéficier de l’expertise de Pauline et ainsi diversifier leurs techniques d’enseignement. Ce qu’ils retiennent le plus est davantage avoir recours à la démonstration dans leurs enseignements plutôt que la théorie. Pauline et notre équipe pédagogique de l’école d’agroécologie se sont enrichies de ces partages et échanges.

Nous tenons à remercier Pauline pour son implication tout au long de son séjour.

Un partage de cultures

Un partage de cultures

« Rien ne me prédestinait à croiser le chemin de ces onze femmes »

Camille a rejoint le Bayon au mois de juin 2022 afin de travailler sur le programme Green Farming. Son projet était de renforcer les connaissances techniques de nos Farmers et de les aider à développer leurs ventes vers d’autres potentiels acheteurs comme les restaurants, hôtels et marchés de Siem Reap.

Elle revient sur son parcours après 6 mois passés aux côtés de nos Farmers.

Atelier Camille et Farmer

« Depuis longtemps maintenant je souhaite m’investir au sein d’un programme de développement international et ainsi promouvoir l’agroécologie dans le monde. Ce simple souhait s’est précisé il y a deux ans, lorsque j’ai découvert une offre de stage de l’école du Bayon : « Green Farming Project Assistant ». Ce stage reprenait tout ce que je m’imaginais faire depuis des années : du conseil en agroécologie, du suivi de production, de l’analyse de données, de la conduite d’expérimentations…

Pourquoi est-ce que je me suis lancée dans le domaine de l’agroécologie ? Parce qu’en plus de l’aspect technique et scientifique, prônant des méthodes de conservation des sols et favorisant la biodiversité dans les zones de culture, on y relie également des notions culturelles, de sociologie, de politique et d’économie. Produire selon un modèle agroécologique, c’est préserver l’environnement, mais aussi et surtout produire en faisant un compromis sur les rendements pour favoriser les conditions matérielles et sanitaires de vie des agricultrices et agriculteurs, et la durabilité de nos agroécosystèmes.

Pour l’ingénieure agronome en formation que je suis, c’était la concrétisation de cette envie de longue date, et une chance inouïe de pouvoir me former, loin de la France, à l’agriculture sous un climat tropical. Aspect auquel les écoles françaises ne nous préparent si peu.

A ce moment-là, en 2020, alors que nous étions encore en pleine crise du COVID et que la monotonie des études à distance s’installait peu à peu, cette découverte a fait naître un regain de motivation. J’ai retrouvé la raison pour laquelle je m’étais lancée dans ces études : pour travailler sur le terrain, au contact direct des producteurs et productrices dans une démarche agroécologique. L’envie de découvrir l’Asie du Sud Est et d’aller y travailler a repris le dessus.

Finalement, en juin 2022, j’arrivais sur place. Je rencontrais l’équipe qui m’a chaleureusement accueillie, Marie ma prédécesseure qui m’a transmis énormément au cours du mois que l’on a passé ensemble, et bien sûr nos Farmers, onze mamans du Bayon qui ont envie de faire bouger les choses au sein de leur pays. 

Ce dont je ne reviens toujours pas, c’est qu’à 22 ans seulement, rien ne me prédestinait à croiser le chemin de ces onze femmes. Elles ont été une rencontre extraordinaire et étonnante, elles m’ont impressionnée par leur positivisme et leur capacité de résilience hors du commun. Vivre cette expérience permet sans aucun doute de beaucoup relativiser sur sa propre situation. Elles sont toutes incroyablement généreuses, et ont envie de partager une partie de leur culture et de leurs vies. Alors même que nous ne parlons pas la même langue, elles m’ont toujours fait me sentir à l’aise avec elles, et nous avons vécu des moments très forts où nous réussissions à communiquer, même sans mots.

Camille et les farmers avant son départ

Vivre et travailler à l’étranger apportent nécessairement son lot de difficultés : il faut s’adapter à des habitudes de travail parfois différentes ou encore savoir rebondir sur certaines situations inattendues. L’expatriation engendre des hauts et des bas, mais il faut toujours se replacer dans le contexte du pays qui nous accueille. En travaillant au Cambodge, il m’est apparu important que les décisions soient prises par et dans l’intérêt des Khmer·e·s. Nous avons donc travaillé main dans la main pour mener à bien ce projet.

Je ne peux que conclure par une invitation : si vous en avez la chance, partez visiter le Cambodge et prenez le temps de vous arrêter à Angkor Wat, de passer par les campagnes et les étendues de rizières infinies dont on ne se lasse jamais, de discuter avec les gens qui ont tant à raconter, et pourquoi pas au Coffee Shop du Bayon pour un brunch bien mérité ? C’est un pays que j’ai adoré et qui m’a définitivement changée, plein de surprises et de paysages magnifiques, où tout est facile. J’y ai surtout découvert une philosophie de vie loin de nos rythmes effrénés de France, que j’espère conserver pendant longtemps : un problème trouve toujours une solution, souvent bien plus simple et bien différente de celle que l’on aurait imaginée. »

Écrit par Camille Gaume.

Un laboratoire de transformation alimentaire pour notre école d’agroécologie

Un laboratoire de transformation alimentaire pour notre école d’agroécologie

Restaurants Sans Frontières, association fondée en 2007 a pour but de favoriser une alimentation saine, dans de bonnes conditions, au sein d’écoles, d’orphelinats et centres de formation dépourvus de cuisine ou de réfectoires salubres. Leur mission est de donner à ces organisations les moyens nécessaires à la construction et l’entretien de ces structures, via le financement de projets tels que la création et la rénovation de cantines et réfectoires scolaires.

Madagascar, Haïti, Vietnam, Laos, Maroc, Restaurants Sans Frontières soutient de nombreux projets à travers le monde et notamment au Cambodge, où l’association a décidé de nous accompagner sur la rénovation de notre laboratoire de transformation alimentaire.

La présence d’un laboratoire de transformation alimentaire nous a semblé indispensable au sein de notre école d’agroécologie ouverte en 2020. En effet, l’une des bases de l’agroécologie est la diversification des espèces cultivées. Cette diversification qui intègre la culture de fruits et de légumes mais aussi d’herbes, de plantes et de fleurs est vue comme une clef pour sécuriser les revenus des agriculteurs. Et c’est cette diversité qui permet également de créer différents produits transformés.

Ainsi, pour que notre formation en agroécologie combine à la fois des cours théoriques et pratiques, la création de ce laboratoire permet à nos professeurs de réaliser des cours applicatifs sur les techniques de transformation simples et adaptées aux ressources et moyens du Cambodge.

Sur le long-terme, l’objectif de ce projet est d’assurer la pérennité de notre formation, au même titre que notre Coffee Shop de l’école de pâtisserie, qui finance aujourd’hui 50% des frais liés à cette formation. Depuis toujours, l’un de nos principaux objectifs est de parvenir à un auto-financement partiel de nos écoles :  les revenus ainsi dégagés permettront d’être directement réinjectés dans le financement de l’école d’agroécologie.

En nous soutenant sur ce projet, Restaurants Sans Frontières a permis de rénover entièrement le bâtiment dédié à ce laboratoire : isolation, régulation thermique et normes sanitaires, les travaux ont été réalisés entre avril et juillet 2021, nous permettant de compléter le programme de formation de nos élèves, notamment pour la seconde promotion arrivée fin décembre.

Aujourd’hui, notre laboratoire est utilisé par nos professeurs pour la mise en place de cours pédagogiques permettant à nos élèves de développer de nouvelles compétences. Lors de leur dernier atelier, les élèves se sont familiarisés avec la technique de fabrication du sirop et du thé, leur permettant de comprendre les processus essentiels à la transformation de nos aliments.

Ces ateliers permettent à nos étudiants de compléter leur apprentissage et leurs réflexions quant aux multiples façons de gérer sa production et la diversification des produits qu’ils peuvent proposer : du légume sorti de terre qui compose nos paniers de légumes à la confiture vendue au sein de notre Coffee Shop.

Combinés à leur stage, ces cours pratiques viennent compléter notre formation en agroécologie, garantissant à nos étudiants un réel savoir-faire et une vraie connaissance du terrain à la fin de leur année d’études !

 Nous remercions chaleureusement Restaurants Sans Frontières pour leur soutien sur ce projet.