Éducation par l’Éveil Artistique à l’École Primaire

Éducation par l’Éveil Artistique à l’École Primaire

Gilles, notre artiste au grand cœur est de retour à l’Ecole du Bayon ! Grâce à lui et pour la 5ème année consécutive, 3 semaines ont été dédiées à un projet artistique à l’école primaire avec les enfants. Cette année, réalisation d’une fresque sur le mur de l’infirmerie, création d’un mur végétal et décoration de meubles à chaussures ! On vous en dit plus sur ce fabuleux projet qui a fait l’unanimité pour petits et grands.

Gilles, retraité depuis quelques années et passionné d’art, vient nous rendre visite tous les ans et ce depuis 5 ans, pour faire partager sa passion aux enfants et éveiller leur curiosité.
Ce projet, qui tient particulièrement à cœur à l’Ecole du Bayon, est en parfaite harmonie avec notre volonté de développer une éducation et un apprentissage participatif, liant connaissances théoriques, développement personnel et savoir-être grâce aux différentes activités extra-scolaires récemment mises en place (sport, danse apsara, marionnettes traditionnelles khmères et arts plastiques). Durant 3 semaines, l’ensemble des élèves du grade 1 au grade 6 se sont relayés afin de laisser place à leur imagination, pour un rendu grandiose !
L’année dernière, 3 projets ont été réalisés lors de sa présence : la peinture du mur de la Cantine d’Elodie, la confection de supports de brosses à dents dans l’ensemble des classes, et une magnifique maquette éphémère de l’école primaire faite en cartons recyclés.

des élèves mangent dans une cantine

Cette année, Gilles et nos volontaires ont réfléchi à l’élaboration de nouvelles œuvres, durables dans le temps et intégrées aux murs de l’école. Au programme de cette année : une magnifique fresque réalisée sur le mur de l’infirmerie, la customisation de nos nouveaux meubles à chaussures, et un mur végétal, construit uniquement avec du matériel de récupération. Retour sur ces 3 œuvres.

1) Fresque murale de l’infirmerie :
Pour la 1ère semaine de ce workshop créatif, les enfants ont repeint les murs de l’infirmerie. Ils ont pris plaisir à peindre les dessins réalisés par la talentueuse Sreyleak, ancienne étudiante de la 1ère promotion de l’école de pâtisserie qui travaille aujourd’hui à nos côtés au Coffee Shop. Précision et rigueur furent au rendez-vous pour cette première étape réussie. Et le résultat est superbe, au plus grand plaisir de Jean-Pierre et Michèle, nos deux bénévoles en charge de l’infirmerie de l’école et des projets liés à la santé.

Des élèves peignent une fresque sur un mur

2) Décoration de meubles à chaussures :
Parce que l’entrée des classes avec les dizaines de petites chaussures éparpillées était parfois chaotique… Nous nous sommes dit qu’il était temps d’installer des meubles à chaussures devant toutes les classes. Et Gilles et les enfants leur ont donné vie !

Des élèves se tiennent debout à côté d'un meuble chaussure
3) Mur végétal et matériel de récupération :
Pour finir cet atelier en beauté, volontaires et staff se sont mobilisés pour réunir matériel de récupération en tout genre. Un joli mélange de pneus de vélo et de voiture, noix de coco, bouteilles en plastique et planches de bois. Un peu de bricolage et quelques coups de peinture plus tard… et notre mur végétal crée de toute pièce voit le jour !
Mur végétal
Petits et grands ont pris part à l’action, pour la plus grande joie de tous. Et c’est avec émotion et étoiles dans les yeux que Gilles a quitté l’école et les enfants en pensant déjà aux projets de l’année prochaine.
MERCI GILLES !

 

« SBEK THOM », OU THÉÂTRE D’OMBRES KHMER A L’ÉCOLE DU BAYON

« SBEK THOM », OU THÉÂTRE D’OMBRES KHMER A L’ÉCOLE DU BAYON

Le théâtre d’ombres au Cambodge, Sbek Thom en Khmer, est inscrit, depuis 2008, à l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité. Il met en scène des marionnettes plus ou moins grandes (pouvant mesurer jusqu’à deux mètres de haut), fabriquées en cuir de vache ciselé. Considéré comme un art sacré durant la période angkorienne, les représentations de marionnettes n’étaient à l’époque données que lors d’évènements célèbres (nouvel an Khmer, anniversaire du roi et vénération des personnages illustres). Aujourd’hui, le Skeb Thom a dépassé ce cadre purement rituel pour devenir un symbole à part entière de la culture artistique khmère.
A l’Ecole du Bayon, il nous a donc paru essentiel de faire perdurer cette tradition. Et la consolidation de nos cours extra-scolaires fait partie intégrante de ce processus. Après le développement de nos cours de sport, d’arts plastiques et de danse apsara, l’introduction des cours de marionnettes khmères permet de lier histoire, créativité et esprit d’équipe.
Professeur de marionnettes et enfants dans le fond
Découvrez dès à présent Tob Leang, notre nouveau professeur de marionnettes à l’Ecole du Bayon. Tob Leang a été formé à l’histoire et à la fabrication de marionnettes pendant 3 ans chez Bambu Stage, une entreprise sociale basée à Siem Reap qui vise à mettre en valeur le talent de jeunes artistes à travers l’artisanat et la culture traditionnelle khmère. Il rejoint aujourd’hui l’équipe du Bayon pour transmettre son savoir à nos élèves de l’école primaire.
Notre objectif est ambitieux : donner la première représentation de théâtre d’ombres à l’Ecole du Bayon d’ici la fin du premier semestre ! Mais de nombreuses étapes doivent être intégrées avant cette phase ultime.
outils pour fabriquer des marionettes
Première étape de l’apprentissage : appréhender et reconnaître l’ensemble des outils utilisés pour fabriquer les marionnettes. Le « taillage » du cuir est une technique complexe. Les enfants seront en mesure de choisir l’outil le plus adapté à utiliser en fonction de la forme souhaitée de leur marionnette.
Une fois cette 1ère étape acquise, place à la fabrication des marionnettes. Munis d’un piquet et d’un marteau, les enfants apprennent pas à pas à tracer des lignes droites ; s’en suit les premiers tests de réalisation de marionnettes. Sachant que cette pratique nécessite une certaine dextérité et précision de la part de nos élèves, l’équipe du Bayon a convenu que les cours de marionnettes ne démarreraient qu’à partir du grade 2 (7-8 ans).
Students-puppets-1

Une fois les petits pantins fabriqués, il reste encore une étape primordiale à l’accomplissement de notre tâche, et pas des moindres : l’apprentissage du scénario et la mise en scène des marionnettes, pour une future représentation réussie.
Ce scénario, que Tob Leang a longuement mûri avant son arrivée, nécessite beaucoup d’attention et de concentration de la part des enfants : la preuve en image !
Enfants apprenant un script pour spectacle
A l’heure où nous écrivons cet article, les enfants ont avancé à la vitesse de l’éclair, et la plupart des marionnettes sont déjà fabriquées. Pour ce qui est de la représentation finale de fin de semestre… Rendez-vous fin mars !Un grand merci à la Fondation Insolite Bâtisseur – Philippe Romero, qui a contribué au financement de ce nouveau cours complémentaire.
UNE ANNÉE RICHE EN PROJETS A L’ÉCOLE DU BAYON

UNE ANNÉE RICHE EN PROJETS A L’ÉCOLE DU BAYON

Une année de plus s’achève à l’Ecole du Bayon… Et à peine terminée, une nouvelle promotion d’étudiantes a rejoint la formation tandis que 19 petites têtes brunes ont rempli les bancs vides de la classe de maternelle. La vie d’une école est ainsi : certains vont de l’avant et laissent la chance à d’autres d’intégrer notre structure. Ça bouge et c’est tant mieux ! Des envies émergent, les idées fusent, les choses se concrétisent, les équipes se motivent et de nouveaux projets voient le jour…

 enfants de maternelle et leur professeure

L’année scolaire 2018/19 avait démarré à l’école primaire avec une grande réforme du système d’enseignement suite aux recommandations apportées par Rodrigo et Anaïs venus réaliser un audit de notre système pédagogique. Un nouveau directeur a été recruté et l’équipe des professeurs a été renouvelée pour favoriser les pleins temps et ainsi des plages horaires disponibles pour mettre en place des cours de soutien pour les élèves en difficultés. Deux bâtiments ont ouvert leur porte : une classe informatique, destinée aux élèves des grades 5 et 6, ainsi qu’une bibliothèque avec plus de 400 références de livres en khmer. Une toute nouvelle cantine ainsi qu’un système de gestion des eaux flambant neuf ont été inaugurés. Ces investissements n’ont été possibles que grâce au précieux soutien de nos sponsors et de nos généreux donateurs. Sans eux, nous n’irions pas aussi loin. Un grand MERCI !

2 personnes posent

Nos étudiants du secondaire ont poursuivi les rencontres métiers mensuelles avec des professionnels qui sont venus présenter leur profession. Créatrice d’une marque de bijoux, RH dans une agence de voyage, comptable dans une ONG, manager dans un hôtel : des métiers divers qui leur parlent et leur permettent de se projeter dans un avenir professionnel finalement pas si lointain. Ils ont aussi eu cette année la chance de participer à un échange interculturel riche en émotions avec des étudiants du lycée français de Singapour.
Les potagers du Bayon n’ont jamais autant produit puisque cette année, la cantine a été alimentée à 80% en légumes produits localement et de façon écologique, dans les jardins des 8 familles impliquées dans le projet. Chaque jour, 25 kg de légumes arrivent en moto, tuktuk ou même en vélo à la première heure pour permettre à nos cuisinières de préparer le repas des 250 élèves qui débutent leur déjeuner dès 11h pour les plus jeunes. Maintenir la motivation des familles est un défi de taille ! Le métier de maraîcher est une entreprise du quotidien et ne permet pas de repos. Nous avons, cette année, équipé chaque famille d’un système d’arrosage automatique, leur permettant de dégager du temps pour d’autres activités : désherber, récolter, traiter les maladies, etc.

agricultrice dans son champ

A l’école de pâtisserie, la cinquième promotion d’étudiantes a permis de remettre un diplôme à 21 jeunes filles parties fin août dernier vers un avenir professionnel sécurisant dans les hôtels de Siem Reap ou de Phnom Penh et/ou dans des boulangeries-pâtisseries en recherche de main d’œuvre qualifiée. Arrivées fin septembre 2018, les étudiantes que nous avons connues ne sont plus les mêmes. Timides, réservées et très peu sûre d’elles en début de formation, elles repartent confiantes et forte d’une compétence qu’elles peuvent et savent mettre en avant. Nous sommes vraiment dupés par leur capacité d’apprentissage en 12 mois seulement !

5ème promotion de l'école de pâtisserie

La nouvelle promotion accueillie fin août 2019 a fait ses premiers pas dans le tout nouveau Bakery Lab que nous venons d’inaugurer et qui va nous permettre de former plus et dans de meilleures conditions.L’Ecole du Bayon avance… Grâce à ses équipes et à ses nombreux et fidèles donateurs qui croient en son projet. Continuons ensemble !

Vous trouverez ici le rapport d’activité de l’année 2018/2019 pour plus de détail sur nos actions.

LES UNIFORMES SCOLAIRES PRODUITS PAR LES MAMANS DU BAYON

LES UNIFORMES SCOLAIRES PRODUITS PAR LES MAMANS DU BAYON

Lors de sa dernière visite, Babeth, notre ambassadrice à Singapour m’avait soufflée l’idée de faire produire les uniformes de nos élèves par les mamans elles-mêmes. Désireuse de m’investir dans un projet sur le terrain au plus près de nos élèves et de leur famille, j’ai décidé de porter ce projet et de le faire naître au sein de l’association.

Atelier de couture et uniformes

Habituellement achetés chez un fournisseur extérieur, nous avons été, à de nombreuses reprises, mécontents de la qualité des uniformes fournis : problèmes de livraison, mauvaise qualité… Au-delà de ces soucis, c’est surtout l’opportunité que représentait ce projet qui a motivé sa mise en place.

Sur le même modèle que les potagers installés dans les familles de nos élèves pour approvisionner la cantine de l’école, l’idée principale est de fournir aux familles un salaire supplémentaire et donc, d’améliorer leurs conditions de vie.

Pour cette année de lancement, nous avons décidé de produire uniquement les uniformes de l’école primaire et d’acheter ceux des étudiants du secondaire et de l’école de pâtisserie à un fournisseur extérieur. L’objectif sera, pour l’année prochaine, de produire l’intégralité des uniformes.

Mère tenant un uniforme à la main

La première étape de ce projet a été le recrutement des mamans « couturières ». Pour ce faire, j’ai demandé l’aide de la personne qui connait le mieux nos familles : Soky, notre assistante sociale à l’école primaire. Elle m’a permis d’identifier les familles qui avaient le plus besoin d’un revenu complémentaire et parmi elles, 3 mamans avec des compétences en couture : Sokheng, Mom et Hai.

Sokheng vit dans une petite maison de tôles dans un village en face d’Angkor Wat avec son mari et ses deux enfants. Sa fille Panha, a 6 ans et entrera en Grade 2 en octobre prochain. Son fils n’a, quant à lui, que 4 mois, et il est très difficile pour elle de le nourrir correctement étant donné qu’elle n’a aucun revenu.

Mère mesurant les uniformes

Mom vit dans une grande maison au bord de la rivière qui traverse l’enceinte des temples d’Angkor. Elle vit avec ses 4 neveux et nièces. Ils sont scolarisés à l’école du Bayon. Elle est la seule personne dans le foyer générant un revenu. C’est donc elle qui est en charge d’acheter de la nourriture et de subvenir aux besoins.

Hai a 3 enfants : ses deux filles sont scolarisées à l’école primaire du Bayon, Sopheak en Grade 5 et Sreyka en Grade 4, et son fils, Kvan, âgé de 3 ans est pour le moment trop jeune pour rejoindre les bancs de l’école.

Ces 3 femmes vivent toutes dans des conditions très précaires et n’ont pas hésité à saisir l’opportunité d’une rémunération. Quand nous sommes allés à leur domicile pour leur proposer de participer à la conception des uniformes, elles ont toutes les trois accepté sans hésitation. Toutefois, leurs compétences étant insuffisantes, il nous a fallu demander l’aide de Lan, une couturière professionnelle.

Maman en train de coudre à la machine

Achat des tissus et accessoires au marché, découpe des tissus à la bonne taille et surtout formation des mamans pour la couture des pièces, Lan est un maillon essentiel dans notre chaîne de production pour cette première année. Vivant elle-même dans des conditions précaires, elle bénéficie ainsi également de ce projet. L’année prochaine, nous ferons en sorte que les mamans prennent en charge toute la chaîne de production.

Pour lancer la conception, nous avons eu besoin d’investir dans du nouveau matériel : une machine à coudre, 3 fers à repasser, une machine spéciale pour la couture des boutons… Heureusement de généreux donateurs nous ont soutenus !
A la date de début septembre, la production suit son cours : nous terminons les uniformes de grades 3, 4, 5 et 6 et nous allons bientôt commencer ceux pour les élèves de maternelle, grades 1 et 2. Objectif = 490 uniformes pour le 1er octobre !

Phorn, le directeur de l’école primaire et Jeanne, notre responsable de collecte, m’apportent une aide précieuse pour le suivi de la production. Nous rendons visite 2 fois par semaines aux 4 femmes investies dans le projet pour s’assurer qu’elles ne manquent de rien et collecter les uniformes produits. C’est très encourageant !

Nous avons tous hâte de voir les élèves dans les uniformes produits par les mamans du Bayon.

DES VACANCES DANS LES TEMPLES D’ANGKOR…

DES VACANCES DANS LES TEMPLES D’ANGKOR…

Les AuVERT’gnats, un groupe de compagnons du Puy-de-Dôme composé de quatre filles et quatre garçons, a proposé une candidature riche et détaillée qui a motivé notre choix. Forts d’une expérience de deux semaines dans les Alpes où ils ont aidé un éleveur de vache laitière pour la traite et les différentes tâches de l’alpage, l’équipe s’est soudée au travers de valeurs fortes de solidarité et d’entraide ; valeurs qu’ils ont su mettre en œuvre durant un mois à l’Ecole du Bayon.

des étudiants découpent des papiers de couleur

Le camp d’été d’août 2019 a pris une autre tournure puisque nous avons souhaité cette année, que les scouts travaillent en collaboration avec les étudiants boursiers de l’association. En effet, l’Ecole du Bayon continue de soutenir certains étudiants après le grade 12 en leur offrant une bourse d’étude. Cinq d’entre eux se sont rendus disponibles pour donner de leur temps aux côtés des scouts et pour créer et organiser des activités ensemble.

Un premier temps de rencontre a permis aux deux groupes d’échanger afin de s’organiser et bâtir un calendrier commun. Une semaine était d’avantage réservée aux jeux khmers et la semaine suivante aux jeux français, l’autre nationalité découvrant ainsi les spécificités des divertissements de chaque culture.

un scoot joue avec un jeune enfant

Les scouts ont proposé des jeux que les enfants khmers ne connaissaient pas. Leur préférence s’est tournée vers les jeux collectifs et sportifs comme la balle au prisonnier, poule-vipère-renard (les vipères attrapent les renards qui eux attrapent les poules qui elles mangent les vipères !) ou encore le jeu des planètes. Ils ont alterné entre des activités sportives et des activités artistiques (collage, décoration, peinture…) pour permettre de faire des petits groupes. Entre 50 et 80 enfants étaient présents chaque matin et chaque après-midi. Le summer camp était ouvert à partir du grade 2.

Les scouts ont beaucoup apprécié agir aux côtés des étudiants boursiers. Ils considèrent ce partenariat franco-khmer comme essentiel car il leur a permis de mieux appréhender la culture et d’avoir accès à des informations qu’ils n’auraient pas compris autrement. Certains se sont rendus dans une famille et ont pu ainsi découvrir les maisons de nos élèves. Ils retiennent des moments forts en émotion lors de chants et de danses avec les enfants. Ils ont adoré jouer dehors et être surpris par la saison des pluies et malgré tout, continuer à jouer sous le déluge ! Leur moment préféré reste une baignade dans un des bassins des temples d’Angkor avec les plus grands (11 – 14 ans)…

des scoots jouent avec des enfants


Ils ont parfois trouvé les journées un peu longues, car animer autant peut être très fatigant. Avec le temps, ils se sont mieux organisés et ont appris à connaître les enfants, leur prénom et leur personnalité et des échanges riches et sincères en ont découlé. Quand on leur demande leur plus grande difficulté, certains ont répondu : « la faim ! ». En effet, à la cantine de l’école c’est riz et soupe de légumes/viande tous les midis. Cela peut être lassant pour les appétits français.

Le groupe de jeunes scouts aura été très professionnel et très courageux (20 kilomètres de vélo tous les jours pour le trajet jusqu’à l’école). Ils ont menés leurs activités avec entrain et respect. Nous les remercions vivement de leur engagement auprès de l’Ecole du Bayon !

L’ASSOCIATION  « LE RÊVE D’ELO »

L’ASSOCIATION « LE RÊVE D’ELO »

Suite à un accident survenu le 20 avril 2014 au Cambodge, Elodie a perdu la vie à l’âge de 27 ans. Elle était coordinatrice de projets à l’Ecole du Bayon. Le projet qui lui tenait le plus à coeur était la création d’une cantine au sein de l’école.

Elodie souhaitait pouvoir fournir le déjeuner aux enfants afin qu’ils bénéficient au moins d’un repas équilibré par jour et leur éviter des allers retours entre l’école et leur village. Le projet a vu le jour en novembre 2014 sous le nom de « la cantine d’Elodie ».
 
En décembre 2014, notre famille a créé l’association « Le Rêve d’Elo » avec pour but d’aider financièrement au fonctionnement de la cantine.
 
groupe pose dans un gymnase 
 
Aujourd’hui, nous comptons 45 membres (famille et amis). Par notre biais, sept enfants ont trouvé des parrains.

Notre association organise deux manifestations par an :
• au printemps, une randonnée pédestre suivie d’un barbecue avec vente d’enveloppes avec chacune à un lot, vente de sacs à dos et de tee-shirts.
Cet évènement permet de faire découvrir aux marcheurs la commune qui nous accueille, son patrimoine culturel et de nouveaux paysages. (En 2019 : 350 marcheurs et 400 repas).
• à l’automne, une soirée repas (300 convives) avec une tombola qui proposent de très beaux lots offerts par nos généreux partenaires.

 

groupe pose en plein air
 
Les bénéfices de ces deux manifestations sont en progression tous les ans (en 2018 :17 000 €, incluant 3 800 € de dons). 
Les municipalités qui nous accueillent, mettent à notre disposition des locaux souvent à titre gracieux et nous apporte leur aide technique. Nous les en remercions chaleureusement. Les habitués de nos manifestations sont informés régulièrement des projets du SEP Bayon et des versements que nous effectuons.
 
Tee shirt et sac à dos
 
Nous sommes tous motivés par le souvenir d’Elodie, pour qui, la joie et le sourire des enfants étaient ses plus belles récompenses.  
 
Following an accident 20th April 2014 in Cambodia, Elodie died at the age of 27. She was the project coordinator at Bayon School. 
The project that was the most important to her was the creation of a canteen inside the school. Elodie wanted to provide lunch to the children so they benefited of at least one healthy and balanced meal per day and to avoid them going back and forth between the school and their village. The project emerged in November 2014 under the name of “Elodie’s canteen”. In December 2014, our family created the association “Le Rêve d’Elo” with the aim of financially sustaining the good functioning of the canteen.
 
groupe pose dans un gymnase
 
Today, we count 45 members (families and friends). Through this project, seven children have found godfathers.
Our association organises two events per year:
• In spring, a pedestrian walk followed by a barbecue with a sale of envelops with a prize for each, sale of backpacks and tee-shirts
This event enables the walkers to discover the commune that welcomes us, its heritage and new landscapes. (In 2019: 350 walkers and 400 meals).
• In autumn, a dinner party (300 guests) with a raffle which has great prizes offered by our partners.

The profits of these two events are increasing each year (2018: 17,000€, including 3,800€ of donations).
The city councils who welcome us offer their premises, often as a gesture and they give us technical support. We thank them dearly.
The regular attendees of our events are regularly informed of the projects of SEP Bayon and the payments we make.
 
groupe pose en plein air
 
We are very motivated by the memory of Elodie, for whom the joy and smile of the children was her greatest prize.
Important notice: the next dinner party will be on 19th October 2019.